Équipe pédagogique

Carol Nayagom, directrice de l’établissement Montessori’s Cool

J’ai commencé ma carrière professionnelle dans les métiers des transports et de la logistique. Après 7 ans aux États-Unis puis en France,  je décide de consacrer ma vie à l’éducation des enfants et rejoins l’IUFM afin de devenir professeur des écoles.

C’est ma fille Madeleine, scolarisée à Montesori’s Cool qui me permet de rencontrer Mathilde Bourdin – fondatrice de l’école – et de découvrir la pédagogie Montessori.

De cette rencontre est née une amitié, au-delà d’une passion commune pour le développement des enfants. 

J’ai rejoint l’équipe pédagogique de Montessori’s Cool en 2013 avant de prendre la direction de l’école en septembre 2014. 

Je suis diplômée d’un master en transport/logistique ainsi que d’un master de l’éducation et de l’enseignement. Je suis également titulaire du diplôme éducateur 3-6 ans de l’Institut Supérieur Maria Montessori. 

Je suis entourée de mon mari Vincent ainsi que de mes quatre enfants, voyageurs, polyglottes et passionnés.

L’équipe pédagogique de l’établissement Montessori’s Cool

Notre équipe pédagogique est constituée de six éducatrices (trois francophones et trois anglophones) diplômées AMI (Association Montessori Internationale) par l’Institut Supérieur Maria Montessori. L’Institut propose des stages de remise à niveau chaque année ainsi que des groupes d’observation pour permettre les échanges inter-écoles. L’équipe se documente à travers de nombreuses lectures : Maria Montessori, Célestin Freinet, Faber et Mazlish, Marshall Rosenberg…

Une équipe très motivée pour toujours progresser et se mettre en action. L’enfant est un guide pour l’éducateur. Il s’agit d’observer l’enfant afin de lui proposer des activités suscitant son intérêt et d’intervenir le plus finement possible avec justesse et discrétion afin d’instaurer un climat de confiance, de joie et de liberté. Les enseignantes se remettent en question, se forment et font évoluer leurs pratiques. L’équipe est dynamique, sereine, stable et solidaire et ses membres prennent du plaisir à travailler ensemble. Nous sommes toujours en questionnement avec une envie permanente de faire évoluer un projet commun et de partager. Chaque membre de l’équipe participe aux prises de décisions et se sent donc impliqué et responsable.

Nous souhaitons que notre école demeure un lieu de recherche parce que l’enfant nous enseigne qu’il ne peut y avoir de certitude en éducation. Le questionnement et la remise en cause sont pour nous des qualités fondamentales.

La pédagogie respectueuse

L’enfant, pour être en situation d’apprentissage, doit être dans un climat de sécurité aussi bien matérielle qu’affective. La pédagogie respectueuse est fondée sur la communication, l’écoute, l’empathie.

« Communiquer de façon non-violente, être disponible pour l’enfant, l’observer et l’écouter pour comprendre ses besoins sont les attitudes de base de l’éducateur bienveillant. L’adulte doit ensuite trouver sa juste place entre contrôle excessif et effacement : il importe de mettre à disposition de l’enfant l’environnement dont il a besoin pour agir et expérimenter de façon autonome. Il s’agit donc de lui faire confiance, tout en lui donnant des repères souples mais clairs. »
Sophie Bouquet-Rabhi, La Ferme des enfants. Une pédagogie de la bienvellance, Actes Sud, Arles, 2011.
 
Notre équipe est formée l’accueil des émotions  selon la méthode Faber et Mazlish, à l’écoute active selon les principes de Thomas Gordon et à la grammaire des émotions par Isabelle Filliozat.
 

Plus qu’une manière d’accueillir l’enfant, nous apprenons à l’enfant à vivre avec les autres dans un climat de paix.

Tout au long de sa scolarité, il acquiert la capacité d’exprimer son point de vue en argumentant, il apprend à écouter l’autre, à le respecter, à coopérer et à vivre ses émotions dans un groupe. Il parvient à gérer les conflits en devenant médiateur.
 
Par exemple, l’approche via des « intelligences multiples » permet de (re)valoriser toutes les compétences des élèves, ce qui leur donne davantage confiance en eux.
Le « débat philosophique » permet aux élèves de trouver progressivement un autre positionnement au sein du groupe de classe. Certains élèves timides ou habituellement passifs en groupe peuvent augmenter leur confiance en eux en prenant régulièrement la parole au sein d’un débat nourri par eux-mêmes et par leurs pairs, les interventions de l’adulte se limitant à un rôle de régulation des échanges. Ainsi, les élèves qui ont été stimulés prennent plus souvent la parole dans les autres cours, et pour certains, cela les amène à devenir beaucoup plus dynamiques en classe et également plus à l’écoute de leurs camarades.